Comprendre et surmonter la peur de l’engagement

Suite à la publication de mon précédent article « comment faire s’engager un homme », une lectrice m’a contacté car elle connaissait la situation inverse : elle avait peur de s’engager dans une relation avec un homme.

J’ai donc proposé d’écrire un article qui vous aidera à comprendre et surmonter la peur de l’engagement.

Cet article sera utile aux femmes et aux hommes qui ont peur de l’engagement mais aussi aux personnes qui sont en couple avec un partenaire qui a peur de s’engager.

Comprendre pourquoi on a peur de s’engager ?

Si vous êtes en couple et avez peur de vous engager, la première chose à faire est bien entendu de comprendre pourquoi vous avez peur de vous engager.

Il est possible que vous ayez identifié la cause. Même si c’est le cas, continuez à lire ce paragraphe qui pourrait vous donner des pistes de réflexions complémentaires.

Si vous n’avez pas encore identifié la cause, voici des questions qui vous aideront à l’identifier :

  • Est-ce que vous avez toujours eu peur de vous engager ?
  • Si c’est la première fois, pourquoi avez-vous peur de vous engager dans cette relation alors que ce n’était pas le cas précédemment ?
  • Est-ce que cette peur est liée à votre partenaire actuel ? à votre historique amoureux ? à votre historique familial ?

La dernière question est probablement la plus importante car il faut garder à l’esprit que dans nos relations amoureuses, nous pensons, ressentons et agissons souvent en fonction de notre passif familial et amoureux.

Voici des exemples pour illustrer ce sujet :

  • vous n’avez pas confiance en votre partenaire car vous avez été trompé dans une précédente relation
  • vous n’arrivez pas à vous attacher car vos parents ont divorcé quand vous étiez enfants et vous en avez souffert
  • vous n’arrivez pas à vous attacher à un partenaire car il ne correspond pas à votre idéal… qui ressemble étrangement à un de vos parentS !
  • votre relation de couple ne fonctionne pas de la manière que vous souhaitez… qui est basée sur le modèle de vos parents
  • vous êtes en dépendance affective car vous avez manqué d’amour ou d’affection pendant votre enfance (parents distants ou perte de parents)
  • vous avez peur de perdre votre liberté car votre père ou votre mère a passé sa vie à être esclave de son couple sans être heureux (mariage forcé, pression familiale, respect de certaines traditions familiales…)
  • Vous n’arrivez pas à vous attacher à une femme car elle est beaucoup moins bien que votre mère (qui vous fait souvent remarquer que votre partenaire n’est pas assez bien pour vous…)

On sous-estime l’impact du passé sur nos relations actuelles. Et si vous ne prenez pas conscience de l’impact de votre passé, vous ne comprendrez pas pourquoi vous répétez les mêmes schémas et êtes en permanence insatisfaits dans vos relations.

Donc, la première chose à faire, c’est de distinguer ce qui relève de votre partenaire et ce qui relève de votre histoire personnelle.

J’ai donné des exemples qui étaient liés à votre passé familial et amoureux mais parfois, la cause est tout simplement liée à votre partenaire.

Exemples :

  • Il ne vous respecte pas
  • Il est jaloux possessif
  • Il ne vous aime pas
  • Il n’est pas attentif à vous
  • il ne vous écoute pas
  • Il a trop d’attentes dès le début de relation
  • etc…

Et parfois votre peur est liée au couple que vous formez :

Comme vous le voyez, il y a des causes facilement identifiables et d’autres qui peuvent être cachées dans votre inconscient.

Donc, vous devez comprendre ce qui relève de vous, de votre partenaire et de vos parents. Vous pouvez d’ailleurs avoir plusieurs peurs qui ont des sources différentes.

Je vous propose de faire l’exercice d’identifier ces peurs et d’en déterminer la cause. Reprenez ma liste de questions. C’est un exercice d’introspection que je vous conseille de faire par écrit avec un cahier et stylo.

Nous sommes plus en connexion avec nous-mêmes en utilisant le bon vieux cahier et stylo plutôt que notre cerveau ou un ordinateur. De plus, vous garderez une trace de votre analyse qui pourra vous être utile. Attention bien sûr à garder ces informations privées. Ne laissez personne y accéder. C’est votre jardin secret.

Pour cet exercice, vous devez choisir un lieu au calme. Un lieu où vous vous sentez bien et à un moment où vous savez que vous ne serez pas dérangé. Cela peut être dans votre chambre ou même en terrasse d’un café. Mais soyez dans un lieu qui vous donne envie d’écrire et où vous savez que vous trouverez des réponses à vos questions. Je vous conseille de mettre votre portable en silence ou hors ligne pour cet exercice.

Prévoyez 30 à 60 minutes, voire plus si vous le souhaitez mais ne bâclez pas ce travail d’introspection et allez au bout de vos pensées. Vous pouvez bien sûr faire cet exercice en plusieurs fois. Vous écrivez une première fois, puis laissez reposer une à plusieurs journées et vous relisez et complétez ce que vous avez écrit.

Comment surmonter la peur de l’engagement ?

Lorsque vous aurez identifié la source de votre peur de vous engager, vous pourrez plus facilement surmonter cette peur.

Vous pouvez surmonter votre peur une fois que vous l’avez bien identifiée. Pour cela, à chaque fois que vous avez un doute dans votre relation, vous devez vous demander si c’est une peur héritée du passé ?

Si c’est le cas, le fait d’en prendre conscience vous permettra de mieux l’accepter et de modifier votre perception de la relation. Vous pourriez alors estimer que votre peur n’est pas légitime car elle n’est pas liée à votre couple.

Exemple : vous pourriez prendre conscience que votre peur de vous marier est due au divorce de vos parents et que votre couple n’est pas lié à celui que formaient vos parents. Vous pourriez alors surmonter votre peur car vous la comprenez et décidez de ne plus en hériter dans votre vie de couple. Vous pourriez alors accepter de vous marier.

En revanche, dans ce même exemple, si en plus vous êtes en couple avec quelqu’un en qui vous n’avez pas confiance, vous pourriez finalement décider que ce n’est pas la bonne personne pour vous et que vous ne souhaitez pas vous marier avec lui. Vous acceptez alors de ne pas subir l’héritage du passé mais n’acceptez pas une relation sans confiance dans votre couple. Si vous êtes cohérent, vous devriez alors arrêter la relation car la confiance est une base indispensable de tout couple.

Comme vous le voyez, il n’y a pas que l’héritage du passé à prendre en considération, il y a également le contexte de votre couple. Pour cette raison, vous devez identifier TOUTES les causes de vos doutes et les analyser une à une.

Et pour chaque cause qui vous fait douter, vous avez systématiquement 2 choix :

  1. accepter et surmonter votre peur car vous pensez qu’elle n’est pas légitime ou pas liée à votre couple ou que vous pensez pouvoir la gérer
  2. arrêter votre relation car vous savez que votre peur est liée à votre partenaire et/ou au couple que vous formez et que vous ne pourrez pas la résoudre

Dans le second cas, vous pensez alors que votre relation ne peut pas fonctionner, que vous ne serez pas heureux en couple avec ce partenaire ou que ce n’est tout simplement pas le bon partenaire pour vous (lisez par ailleurs mon article : comment savoir si c’est le bon).

Un exemple : si vous ne supportez pas la dépendance affective de votre partenaire ou sa jalousie maladive, vous avez peur de vous engager car vous doutez de la stabilité de la relation et car vous souffrez de son comportement au quotidien, et ce, malgré votre amour pour lui.

Mais rester dans cette situation est voué à l’échec si la situation n’est pas amenée à évoluer. Car, comme vous le savez, lorsque l’on n’est pas heureux dans une relation, il n’y a que 2 options pour régler l’insatisfaction :

  1. on arrête la relation
  2. quelque chose doit changer dans la relation chez un des partenaires ou chez les deux partenaires

Il n’y a pas de troisième choix satisfaisant. Les problèmes ne se résolvent jamais tout seul. Être passif et laisser passer du temps n’est donc pas une solution.

Pourtant, de nombreux partenaires restent en couple alors qu’ils ont des motifs forts pour ne pas s’engager. Si vous savez que votre peur de l’engagement peut être surmontée, restez en couple et expliquez d’où viennent vos doutes et comment vous pensez les surmonter.

En revanche, si vous savez que votre peur ne partira pas, il est préférable de rompre plutôt que de rester dans une relation sans issue.

Que faire quand on est en couple avec quelqu’un qui n’arrive pas à s’engager ?

Pour terminer, je m’adresse maintenant aux personnes qui sont en couple avec un partenaire qui a peur de s’engager.

Dans un précédent article intitulé « il ne sait pas ce qu’il veut, rompez », je vous conseillais de rompre pour ne pas rester passif et pour vous protéger dans une situation d’incertitude de votre partenaire.

Bien entendu, avant de provoquer la rupture, vous devez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour comprendre votre partenaire, l’aider à identifier les causes de son incertitude, et ce, de manière sincère et bienveillante, c’est à dire sans reproches.

Parfois, vous connaissez la cause des doutes de votre partenaire. Dans l’exemple de la jalousie maladive, vous savez que votre comportement fait douter votre partenaire et que cette jalousie vous amènera probablement à la rupture.

Si la cause de l’incertitude est liée à votre comportement ou à vos différences, prenez-en conscience. Et si vous devez changer et que vous souhaitez changer pour réussir votre relation de couple, faites-le.

Mais ne restez pas dans cette zone grise d’attente et d’incertitude.

Comme vous le voyez, que l’on ait peur de l’engagement ou que l’on soit avec un partenaire qui a peur de s’engager, il y a de nombreux points communs : recherche de la cause des doutes, introspection, remise en question et communication avec son partenaire.

Si vous vous aimez et que vous entretenez une bonne complicité, vous pourriez tout à fait faire cette analyse de manière séparée dans un premier temps puis conjointe pour essayer de trouver une solution… ou décider de rompre si vous voyez que votre relation n’a pas d’avenir.

Oui, c’est dur. Mais s’il n’y a pas d’issue et malgré les sentiments, plus le temps passera, plus il sera difficile de rompre.

Parfois, l’amour ne suffit pas. Il faut simplement en prendre conscience et faire les bons choix pour soi, mais aussi pour notre partenaire.

J’espère que cet article aura répondu à vos attentes. N’hésitez pas à poser vos questions en commentaires sous l’article. Merci.

A propos de l'auteur

Sandrino Mancinelli est coach certifié, spécialiste du développement personnel et des relations amoureuses depuis plus de 10 ans.

Il est l'auteur du livre "Rupture amoureuse - le début d'une nouvelle vie" ainsi que des coffrets de cartes : "la petite boite pour attirer l'amour à soi" et "la petite boite pour les mamans fantastiques". 

Découvrir ses livres et boites

  • Bonjour Sandrino et merci beaucoup pour cet article.

    J’ai rompu il y a quelques jours avec un homme qui est divorcé depuis plusieurs années et qui a peur de s’engager (avec moi ?). Face à certains de ces comportements j’ai mis les mots sur ce qu’il se passait et il semblait être conscient du problème. Je lui ai alors dis que vue son parcours c’était normal qu’il ressente ça et que c’était une bonne chose qu’on mette le point dessus. Je ne suis pas le genre de femme envahissante ou jalouse et je ne lui mettais pas la pression. Je suis de nature à aimer prendre mon temps et j’ai fait de mon mieux pour justement ne pas le brusquer et le mettre en confiance. Pourtant il nous mettait des barrières ou se refermait comme une huitre pour des situations qui me semblait anodines. On vivait dans une routine de vieux couple sans vraiment en être un. Au moment de notre rupture je lui ai dit que j’avais besoin d’un homme qui me fasse vibrer et que je ne savais pas s’il en était capable, que je voulais qu’il lâche prise et qu’il arrête de se mettre des barrières. Il n’a pas essayé de me retenir il s’est contenté de dire que si je ne le croyais pas capable qu’il ne le serait pas, que je méritais quelqu’un de bien mieux que lui, que je perdais mon temps à ses côtés, qu’en rester là était le mieux à faire pour nous 2, pour plus tard… et qu’il fallait que je passe à autre chose… Je me dis que j’ai fais ce qu’il fallait alors pourquoi ça n’a pas fonctionné ? Je me sens impuissante et faible face a cette peur. J’aimerais pouvoir l’aider à s’en défaire avant tout pour lui et aussi si j’ose le dire pour nous… mais je ne me suis pas l’légitime de le faire… Aurais-tu des conseils ?

    Judith

    • Bonjour Judith,
      on peut être bienveillant et aimant envers quelqu’un mais on ne peut pas faire les choses à sa place, notamment s’il ne procède pas aux changements que vous attendez de lui. Ce sont ses peurs et c’est à lui de décider de les affronter et les surmonter. Je dirais donc que vous ne pouvez rien faire de plus. en revanche, je ne sais pas comment vous lui avez exprimé votre rupture (notamment vos doutes sur sa capacité à vous faire vibrer) mais lorsque je lis votre témoignage, je le perçois comme un reproche sur sa personne. Et je ne serai pas étonné qu’il l’ait pris comme un reproche qui aurait un impact contre productif sur votre relation et sur son envie de changer pour faire fonctionner votre relation. Ce qui est fait est fait. Mais soyez attentive aux mots et aux phrases que vous employez avec lui. Elles peuvent avoir un impact positif ou négatif selon la formulation.
      J’espère que cela vous aidera.
      Une dernière remarque : la rupture pourrait lui donner envie de se bouger. Pour le savoir, il faudra attendre quelques semaines et voir s’il revient vers vous…
      Sandrino

      • Merci beaucoup pour ta réponse.

        Je comprends qu’il ai pu prendre mes mots pour des reproches et en même temps je ne sais pas comment j’aurais pu lui exprimer ma frustration autrement…

        Ta remarque est très juste car hier il m’a recontacté pour me souhaiter de bonne fêtes. Il m’a aussi demandé si je voulais récupérer la petite boite a idée que je nous avais fabriquée. J’y avais mis les choses que voulais qu’on fasse tous les deux et il devait ajouter les siennes. On a rompu avant de pouvoir s’en servir. je t’avouerais ne pas savoir comment réagir.

        Judith

      • Bonjour Judith,
        dites-lui qu’il peut la garder. Vous n’en ferez rien et cela laisse la porte ouverte pour qu’il continue à vous recontacter éventuellement. Laissez-le venir à vous…
        Et surtout : ne revenez pas avec lui s’il ne se bouge pas pour changer
        Sandrino

  • Merci beaucoup à toi Sandrino. 🙂

  • Bonjour Sandrino,

    cela fait 2 ans que je fréquente un homme. J’ai 29 ans il en a 30, il a toujours eu peur de s’engager avec ses précédentes copines. Il n’a eu qu’une relation sérieuse mais très jeune de ses 18 à 23, il ne sortait pas et restaient qu’a deux.
    Entre temps il a pris goût aux sorties et voit bcp ses amis. Je ne suis pas jalouse maladive ou chiante à le bombarder d’appels ou d’en reproches quand il sort et lorsqu’on arrête de se voir car on ne sait pas vers quoi on évolue (toujours lui qui rompt) il revient vers moi en s’excusant et je le reprends car je l’aime.
    Je ne sais plus quoi faire, j’ai été patiente. Je lui ai laissé le temps, j’ai été compréhensive, je lui ai mis la pression, un ultimatum mais rien n’y fait il me dit qu’il ne peut rien me promettre, qu’il bloque, et les fois où il s’est mis en tête qu’il voulait être en couple avec moi il s’est rétracté à la dernière minute.
    Ensemble, il est câlin, très attentionné, romantique, se comporte comme si on était en couple, est jaloux. On se donne des nouvelles non stop quand on ne se voit pas, on part en vacances ensemble, je connais ses collègues, certains amis mais voilà on est pas officiellement en couple. Pas de photo sur les réseaux, pas de projets à + de 3 mois,…et quand je met le sujet sur la table que j’en ai marre qu’on ne soit pas en couple après 2 ans, il se braque, et veux “rompre” car il est perdu, bloqué.
    J’ai eu le malheur de ressortir le dossier après notre retour de vacances hier et il veut tout arrêter. Je m’en veux, mais que faire?.

    • Bonjour Lina,

      Tout d’abord, vous ne devez pas vous en vouloir. Vous n’avez aucune responsabilité dans cette situation.

      Il est tout à fait « normal » de vouloir avancer au bout de 2 ans de relation, et au minimum de se sentir en couple.
      Le souci, c’est que vous souhaitez quelque chose qu’il n’est pas en mesure de vous donner. Et la solution n’est pas de votre côté, elle est du sien.

      Il a toujours eu peur de s’engager. C’est un blocage personnel de son côté. Pour s’en libérer, et s’il en a envie, il lui faut chercher la source de ce blocage et le dépasser. Un thérapeute ou psychologue pourrait l’aider mais cela doit venir de lui et non pas de vous, sans quoi il risque de se braquer encore plus.

      Connaissez-vous la source de son blocage ? Un évènement lié à son enfance ou son historique familial par exemple ? Et lui, connait-il la raison de son blocage ?

      De votre côté, vous ne pouvez rien faire pour lui, s’il ne fait pas lui-même le nécessaire pour surpasser sa peur de l’engagement.

      La seule chose que vous puissiez faire, c’est de refuser de revenir avec lui quand il revient en lui disant que vous l’aimez mais que vous ne pouvez plus supporter cette situation. Cela pourrait le motiver à initier une démarche de changement.

      Je ne garantis rien mais c’est la seule façon pour que vous arrêtiez d’attendre quelqu’un qui ne changera pas puisqu’il a un blocage qu’il n’essaie pas de traiter.

      Et c’est aussi pour vous l’unique façon de vous respecter afin d’arrêter de perdre du temps avec une personne qui ne peut pas vous donner ce que vous attendez. Vous devez être consciente que vous n’allez nulle part dans cette relation si vous continuez à faire des aller-retour sans régler votre problème.

      J’espère que cela vous aidera.

      Sandrino

  • Hélène dit :

    Bonjour Sandrino, et merci pour cet article.

    Je suis en couple depuis 18 mois avec un homme merveilleux, rencontré sur le net. Nous vivions tous 2 à quelques km l’un de l’autre, mais il est parti vivre à 500km en octobre 2018, étant propriétaire d’un appartement. Depuis, nous vivions une relation à distance, car nous estimions qu’il était trop tôt pour commencer une vie commune lors de son départ.
    Nous avons passé toutes nos vacances d’été ensemble, ainsi que les fêtes de fin d’années 2018 et je suis allée le voir plusieurs jours d’affilee, et lui est même resté plus de 2 mois et demi chez moi pour diverses raisons.
    Tout se passe merveilleusement bien lorsque nous sommes réunis, nous nous aimons très fort, et nous faisons confiance réciproquement. Nous évoquons l’avenir ensemble, notamment le projet d’acheter un bien et d’avoir des enfants (j’ai 27 ans, lui 29).
    Nous communiquons beaucoup par messages et nous nous appelons régulièrement. Il a rencontré mes parents, quelques uns de mes amis, et moi sa famille et ses amis. Tout se passe pour le mieux.

    Seulement voilà, je commence à ne plus supporter la distance, le fait de ne le voir que tous les 6 à 8 semaines (du fait de nos emplois du temps avec le travail et le nombre non extensible de congés..).
    Je lui en ai fait part, il me dit que c’est difficile pour lui aussi mais qu’il supporte mieux la distance. C’est quelqu’un de solitaire de base, moi aussi mais pas quand je suis amoureuse. Quand je lui parle d’évolution pour notre couple, il me dit qu’il a envie de vivre avec moi mais pas pour le moment. Qu’il veut rester encore un peu seul, ce que je peux comprendre mais qui aussi me frustre, et qu’il a surtout peur qu’on se plante. Il dit qu’il veut prendre son temps, et que si l’on s’engage, c’est pour longtemps, qu’il a une peur bleue de l’échec. Je comprends tout à fait, mais quand je lui ai demandé combien de temps il estimait avoir besoin encore, il m’a dit qu’il n’en savait rien. Et j’avoue que cette réponse me désespère un peu… Je lui ai dit que je n’allais pas tenir encore des années comme ça, il m’a répondu que lui non plus, mais que le fait d’en parler lui mettait énormément de pression…
    Jai clos le sujet en lui disant que dans la vie, certes il fallait prendre le temps de réfléchir mais qu’il fallait aussi savoir prendre des risques pour avancer. Il est d’accord avec moi.

    J’ai décidé de le laisser tranquille sur ce sujet, pendant quelques temps.
    Mais croyez vous qu’il va se décider bientôt ?
    Sachant que ses parents ont divorcé avant sa naissance, et qu’il n’a pas connu son père, même s’il sait de qui il s’agit.
    Je sens qui’ est la bonne personne pour moi, et je ne veux surtout pas lui mettre la pression. Je suis quelqu’un de très angoissée de nature, et le fait de ne pas tout contrôler m’angoisse au plus au point, ce qui lui met la pression…
    Ce qui me rassure, c’est que nous avons la même vision de l’avenir.

    Merci pour votre aide.
    Mali.

    • Bonjour Hélène,

      Je ne peux pas savoir quand il se décidera. La question est surtout de savoir jusqu’à quand vous supporterez cette situation.

      Mais je pense que la clé de votre problème, c’est la raison pour laquelle il a peur de s’engager et donc pour laquelle il prend son temps.

      je peux facilement faire le lien entre sa peur de l’engagement et son histoire familiale. Il a probablement une blessure d’abandon due à son père qu’il n’a pas connu (et qui l’a abandonné dans les faits). C

      e qui fait qu’il a peur de s’engager car il a peur d’être à nouveau abandonné. C’est peut être conscient ou inconscient chez lui.

      Si c’est inconscient, il serait utile qu’il travaille sur cette blessure afin de s’en libérer et de vivre pleinement sa vie, c’est à dire vivre non pas dans la peur de se planter mais dans l’envie d’aimer. Voici un lien vers l’article sur la blessure d’abandon.

      Bonne journée.

      Sandrino

  • Bonjour
    Je me suis senti très concernée par votre article. Je suis dans une situation très complexe j’ai rencontrée un homme en été 2018, Il a 10ans de plus que moi mais n’a jamais eu de relation sérieuse. Il a toutes les qualités que je recherche chez un homme. Nous avons passé quelques mois à se fréquenté le problème c’est que j’ai une vraie phobie de l’engagement et devinez quoi et bien lui aussi donc au bout de 3mois nous avons rompu et depuis les montagnes russes un mois ensemble 3mois séparé on arrive pas à s’accorder pourtant les sentiments sont présents. Mais lorsqu’il décide de se renfermer sur lui même il ne me répond plus et sa peut durer des mois. Dernièrement j’ai essayé de faire bouger les choses en bravant tous les interdits harcèlement, déclaration d’amour… J’ai fini par le voir contre son grès et il m’a dit qu’il n’était pas prêt A se remettre en couple qu’il ne savait comme d’habitude et m’a promis de m’appeler chose qu’il n’a pas fait
    Le lendemain je lui ai donc envoyé un message d’adieu assez odieux auquel bizarrement il à répondu mais cette fois ci j’ai décider de pas répondre comme pour le faire réagir. Vous pensez que je dois continuer à faire une introspection en espérant que mon changement ai des répercussions sur lui ou est ce que je devrais aussi l’oublier car 2 personnes qui ont les mêmes peurs c’est impossible à gérer?

  • Merci Sandrino pour vos vidéo éclairantes. J’ai 47 ans, célibataire depuis 7 ans, sans enfants, et durant le confinement j’ai rencontré sur un site réputé « sérieux » un homme de 46 ans, père engagé de trois enfants jeunes en garde alternée, cadre supérieur avec un poste à grande responsabilité, homme vraiment sérieux et crédible avec un passé aussi clean qu’il se présente, lui. Dès le début il a flashé sur mon profil et il m’a écrit pour me dire de manière très directe qu’il était nouveau (c’était vrai) sur ce site, qu’il ne fréquente pas ces sites d’habitude, qu’une connaissance le lui avait recommandé car il lamentait de ne pas trouver de femme assez « bien » pour refaire sa vie avec, après sa séparation il y a deux ans et demi de la femme avec laquelle il avait vécu, sans jamais la tromper, pendant 20 ans. Il disait que du peu qu’il avait perçu j’avais l’air d’être la « femme de ses rêves ». En quelques jours il m’a parlé d’exclusivité, il m’a demandé de quitter le site et il l’a fait de son côté (j’ai pu vérifier). Étant de nature plutôt méfiante, j’ai temporisé en craignant l’effet « feu de paille » mais au fur et à mesure qu’on se connaissait on se trouvait les mêmes gouts, les mêmes valeurs, les mêmes projets de vie, les mêmes principes, les mêmes habitudes, le même signe du zodiaque, nos deux signes étant très compatible entre eux. Nous étions juste parfaits ensemble. J’avoue qu’il était l’homme de mes rêves, celui que j’avais attendu durant 7 ans car j’étais très exigeante et lui, il répondait à mes attentes les plus importantes: il était le mouton à 5 pattes que j’avais presque perdu espoir de trouver un jour. Plus il me connaissait, plus il s’emballait de plus en plus. Il m’a dédié les plus belles chansons d’amour (chantées admirablement par lui), il m’a remplie de compliments (réels, pas des flatteries), de promesses, de mots doux, d’attentions, de surprises magnifiques, il a parlé de moi à ses parents, à ses enfants et à son ami le plus proche (j’ai pu le vérifier): il était vraiment amoureux. Après s’être assuré que j’allais aimer ses enfants et ses parents, et m’avoir assuré que j’allais à mon tour être la bienvenue dans sa famille, il a commencé à faire des projets concrets pour nous, à formuler -y compris par écrit- des promesses claires qu’il confirmait ensuite, me rassurant à chaque fois que je disais que ça allait trop vite, que je lui demandais s’il était sûr: il y croyait dur comme fer, il me répétait « fais moi confiance ». 1/3

  • Ni la distance, ni aucun autre obstacle n’en était un pour lui. Après le confinement on s’est vus une fois chez moi un weekend et ça a été merveilleux; il en reparti chez lui (à 250 km) encore plus amoureux qu’avant. Deux semaines plus tard il insistait pour que j’aille chez lui pour le weekend, car il voulait que je voie comment il vit, où il vit, que je me projette dans cette vie. Il me demandait de le rassurer quant à mes sentiments à son égard, car il avait vécu 20 ans avec une perverse narcissique qui l’avait beaucoup malmené et il cherchait le vrai amour, durable, et la quiétude d’une vie paisible avec une femme douce telle que je suis.
    Je précise que j’ai laissé à cet homme dès le début toute initiative: je ne l’appelais pas (ou alors rarement et de manière « non invasive ») et je le laissais plutôt venir à moi, ce qu’il appréciait par ailleurs. Je n’étais pas possessive ni jalouse.
    Durant mon weekend chez lui -il était impatient de me voir jusqu’au matin de mon arrivée!- alors qu’on mangeait le repas qu’il avait préparé pour nous, je lui ai dit gentiment que ça aurait été bien si on trouvait le moyen de se parler un peu plus au téléphone, de se parler plus de « nous ». En effet, bien qu’il soit un homme très occupé, il trouvait TOUS LES JOURS, sans exception, le temps de m’envoyer un message ou de m’appeler en coup de vent pour me dire qu’il pensait à moi, et ceci durant les deux mois et demi qu’à duré notre relation. Ainsi que les textos quotidiens de bonjour et de bonne nuit avec des coeurs, des bisous, des mots d’amour. Mais étant donné que nous étions dans une relation à distance, je voulais qu’on trouve au moins le moyen de se parler un peu plus longtemps au téléphone, histoire de faire développer notre intimité et confiance mutuels, de renforcer ultérieurement notre relation. Je n’ai pas cru bon de préciser ce que viens d’écrire, qui me semblait évident, je lui ai juste dit que ça aurait été bien si on pouvait se parler plus de « nous ». Il n’a rien répondu mais j’ai ressenti une sensation bizarre, comme un froid.
    La même après-midi, il a commencé à accuser des maux de ventre (je savais qu’il en avait avec son ex, la PN, et en cas de stress, mais dans ce cas je pensais à un coup de froid puisque tout allait bien entre nous). On s’est fait des câlins mais contrairement à d’habitude il ne me disait plus des mots d’amour, il ne parlait plus au futur. Il m’a emmenée dîner le soir même mais il avait toujours mal au ventre. Il a eu mal encore toute la nuit et le lendemain, dimanche. Enfin quand je suis rentrée chez moi dans l’après-midi, j’ai reçu des textos de sa part dans lesquels il me quittait, me disant que je suis une femme exceptionnelle, que je lui corresponds à 100%, qu’il sait que jamais il en rencontrera une autre femme comme moi, mais que le fait qu’il parle toujours de sa famille, de son boulot et de sa maison et pas assez de nous était révélateur; qu’il est tiraillé entre ces choses et qu’il a déjà beaucoup de pressions avec ça et qu’une femme allait être une pression supplémentaire en ce moment. Qu’il l’avait cru possible, que ses sentiments avaient été sincères, mais que ça ne pouvait pas aller. Que je mérite mieux qu’un homme peu disponible tel qu’il est, qu’il est incapable de m’aimer comme je le mérite, et qu’il préférait me quitter maintenant plutôt que de me faire des promesses qu’il ne pourrait pas tenir. Il disait qu’il n’arrivait pas à me parler c’est pourquoi il envoyait des textos, mais qu’il n’est pas un lâche et qu’il allait m’appeler plus tard. Le problème est que moi, j’étais anéantie. 2/3

  • En colère, j’ai cru qu’il m’avait menti dès le départ et qu’il me servait l’histoire du « pas assez bien pour toi » pour se donner bonne conscience. De plus, j’étais incapable de l’entendre me répéter de vive vois ce qu’il venait de m’écrire et qui m’était insupportable. J’ai alors décidé sous le coup de la colère de lancer un silence radio. Je me suis dit que j’allais lui manquer et qu’il allait revenir vers moi en s’excusant. A mon arrivée chez moi il m’a envoyé un texto pour savoir si j’étais bien rentrée. Je n’ai pas répondu. Je l’ai bloqué sur les diverses applications où nous étions en contact, sauf sur le téléphone. Le lendemain soir il m’a appelée trois fois de suite, je n’ai pas décroché mais il m’a laissé trois messages vocaux dans lesquels, la voix cassée, il me répétait ce qu’il avait écrit par texto. Incapable d’en entendre plus, j’ai continué le silence radio pendant deux semaines durant lesquelles j’ai vécu une descente aux enfers.
    Ma relation merveilleuse et mon futur de rêve avec cet homme fabuleux venaient de s’écrouler et je me suis écroulée avec. Deux semaines plus tard j’ai craqué et je lui ai envoyé un texto, il m’a répondu par un lapidaire « je ne suis pas prêt à aimer, c’est tout ». Ensuite il a entamé un silence radio, restant impassible à mes tentatives de se voir, d’en discuter. Notre rupture date de 6 semaines, notre dernier échange et son silence radio depuis le 23 juin. Je sais qu’il n’y a pas d’autres femmes. Et qu’il n’en veut plus pour l’instant: il veut se consacrer uniquement à ses enfants, à ses parents et à sa maison, persuadé qu’il n’est pas capable d’aimer. Je ne comprends pas ce qui lui fait dire ça, puisqu’il m’a abordée en me disant qu’il avait plein d’amour à donner, qu’il était guéri de ses blessures du passé, qu’il était prêt à construire une relation nouvelle, saine et durable, avec une femme comme moi. Toutes choses qu’il a confirmées ensuite tout au long de notre relation. Je me suis toujours sentie aimée par cet homme, aimée comme jamais ça ne m’était arrivé avant. Puisque je n’ai plus d’autres moyens de le contacter, j’aimerais lui écrire une lettre pour lui dire tout ce que j’ai sur le cœur. Sans accusation car je le crois sincère, et sensible; je pense qu’il a juste eu peur que je veuille le pousser à s’engager rapidement et aussi qu’il a été blessé par mon silence radio. Je voudrais lui écrire mon ressenti, parler de nous de manière factuelle, non blessante; parler de moi, de tout l’amour que j’ai pour lui, pour la vie qu’on préparait ensemble, parler de ma peine, de mes regrets, m’excuser si je lui ai fait croire involontairement que je lui mettais la pression pour s’engager, le rassurer sur ce point et sur le fait que ses enfants, sa maison, ses parents, comptent pour moi aussi et ça ne me dérangeait pas qu’il m’en parle. Mon meilleur ami me dit qu’une lettre de ma part en ce moment, alors qu’il refuse de me parler serait mal reçue, que je ferais mieux de ne rien faire et de le laisser « digérer » de son côté, car il pourrait revenir à la rentrée, quand la routine d’avant le COVID reviendra en place et il sera mieux organisé avec le travail et les enfants, plus détendu pour réfléchir. Mais moi, j’ai peur que la distance couplée au silence et à l’ignorance de savoir ce que ressens ne l’éloignent définitivement de moi, peur de ne plus jamais pouvoir lui dire comment je me sens, et que je l’aime. S’il vous plaît Sandrino… que dois-je faire?
    3/3

  • Bonjour, Je me suis séparé d’une relation qui a duré près de 3 ans alors que je suis amoureux d’elle. Je précise que nous vivions à distance (100Km) et que nous nous voyons seulement les week-end. Je suis en garde alternée et elle en garde exclusive. J’ai mis un terme à notre relation car nous n’avancions plus et n’avions plus de projets. Nous avons chacun un enfant du même âge (6 ans) de notre côté cependant elle avait peur de prendre des enagements vis à vis de son fils et de notre vie à 4, c’est à dire de venir vivre avec nous. Elle avait peur qu’il est du mal à s’adapter, qu’il voit moins sont père et que la vie à 4 ne se passent pas bien. Pour ces raisons j’ai mis un terme car je voulais que notre couple avance. Cette séparation lui a fait découvrir ces peurs. Elle a réussi à faire se travaille sur elle même et les identifier. Pendant plus de 6 mois nous sommes restés en contact (3 appels environ par semaines et on se voyait une fois par mois). Cette période m’a permis de me retrouver et a elle d’avancer sur son chemin de vie. Elle a tout fait pour qu’on se remette en couple mais mon égo ne l’acceptait pas. C’est à partir du moment ou elle s’est mise en couple que j’ai enfin compris mes peurs. J’avais peur de ne pas avoir ma place de chef de famille, que ma fille ne se sentent pas bien quand nous sommes tous les 4. Son enfant est tellement le centre d’intérêt que j’avais peur que ma fille ne veuille plus vivre avec nous. J’avais également peur qu’elle soit triste et que notre couple n’avance pas. Je regrette tellement de ne pas avoir écouté ces conseils, et de surtout voir le travail qu’elle a pu faire sur ces peurs. Depuis je n’avance plus et je reste en colère contre moi et mon choix car je ne sais pas si j’ai pris la bonne décision, je ne sais plus quoi faire.

    • Bonjour Arnaud,
      Vous n’avez pas à vous en vouloir. Vous avez pris la décision qui vous semblait la meilleure à ce moment-là.
      De plus, vous aviez également des peurs vis à vis de votre fille qui ont motivé votre choix.
      Ne regrettez rien. Et arrêter de remettre en question votre choix. Il est fait et le passé ne se change pas.
      Peut-être même que ce que vous redoutiez se serait produit si vous étiez resté avec cette femme.
      Donc : Faites preuve de bienveillance et de compréhension envers vous-même.

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