Comment ne plus avoir à convaincre les autres à s’intéresser à nous ?

Lorsque vous sortez en soirée, avez-vous remarqué qu’il y a trois catégories de personnes?

  1. ceux qui n’osent pas se mettre en avant
  2. ceux qui essaient de se vendre
  3. ceux qui n’ont pas besoin de se vendre

L’analyse de ces catégories est particulièrement intéressante. Je vais les analyser une à une…

1) les hommes et les femmes qui n’osent pas se mettre en avant

Commençons par celles et ceux qui n’osent pas se mettre en avant.

On les appelle parfois les timides ou les introvertis. Ce sont souvent des personnes qui n’ont pas confiance en elles ou qui ont une basse estime d’elles.

Elles ont peur du jugement des autres. Elles ont peur de donner leur avis, au cas où on viendrait à les contredire.

Bref, elles vivent souvent dans la peur. Elles sont donc plutôt sur la défensive. Parfois, elles agissent en observateurs de la soirée.

Elles attendent qu’on vienne leur parler. Elles n’ont pas grand chose à dire (ce qui est regrettable car elles ont parfois beaucoup de choses à raconter).

Elles ont peur de déplaire, alors elles préfèrent ne pas prendre d’initiative afin de ne pas faire d’erreurs.

Parfois, elles peuvent se laisser aller et s’ouvrir lorsqu’on prend l’initiative, lorsqu’on sait leur parler, leur poser les bonnes questions et surtout les écouter.

Lorsque cela se produit, elles s’ouvrent alors et sont capable de tout donner.

2) les hommes et les femmes qui essaient de se vendre

Lors des soirées, on rencontre également une deuxième catégorie de personnes : ceux qui essaient de se vendre.

Une personne qui essaie de se vendre, c’est quelqu’un qui essaie de charmer ou convaincre les autres de l’apprécier.

Il le fait en essayant de paraître intéressant. Ou bien en essayant d’en mettre plein la vue à ceux qui l’écoutent. J’ai fait ci, j’ai fait ça.

Sans même en prendre conscience, ils se mettent dans une position de vendeur. Et ce sont eux qu’ils vendent.

Ils passeront leur soirée à faire le spectacle, à donner leur avis sur tout et rien.

Après la soirée, ils rentrent chez eux satisfaits d’avoir réussi à amuser, impressionner, intéresser les autres à leur personne.

Le besoin sous-jacent à leur comportement, c’est le besoin d’appartenance et le besoin d’amour.

3) les femmes et les hommes qui n’ont pas besoin de se vendre

Et il y a une troisième catégorie de personnes, ce sont les hommes et les femmes qui n’ont pas besoin de se mettre en avant.

Elles sont simplement présentes à la soirée. Lorsqu’on parle avec elles, on peut ressentir à leur contact, de la sérénité et de la confiance.

Et on est souvent attiré par ces personnes car on ressent la confiance qu’elles se portent de manière naturelle.

Elles ne cherchent pas à nous vendre quelque chose, à nous impressionner.

Elles peuvent parfois donner leur avis à des sujets mais elles ne cherchent pas à convaincre. Leur vie ne dépend pas d’un débat d’idées ou d’opinions.

Elles représentent en quelque sorte une force tranquille.

Ce sont souvent des personnes qui ont une vie personne riche et intéressante. Elles ont des activités, des passions. Elles ne s’ennuient pas lorsqu’elles sont seules, bien au contraire.

Elles savent qu’elles ont de la valeur et ne cherchent donc pas leur valeur dans le regard des autres.

Elles vivent dans l’envie d’aimer et non pas dans le besoin d’amour.

Cette troisième catégorie, c’est la cible que l’on devrait tous atteindre. On devrait tous être fier de nous.

On ne devrait pas avoir peur de parler aux autres ou peur de déplaire. On devrait vivre notre vie et dire ce que l’on veut sans se poser des questions.

Comment arrêter de vivre dans le besoin d’amour ?

Tout cela passe par la connaissance de soi, la confiance en soi, l’amour de soi et l’affirmation de soi.

En ce qui me concerne, j’ai commencé ma vie dans la première catégorie : j’étais timide, je n’osais pas me mettre en avant car je n’avais pas confiance en moi. Pas de culture, pas grand chose à dire.

J’étais l’homme invisible dans les soirées. Je n’osais rien. Je ne dansais pas. Je ne m’amusais pas.

Parfois, cependant, j’entretenais des conversations profondes avec de rares personnes qui savaient m’aborder et me parler.

J’étais en quelque sorte un animal sauvage qu’il fallait approcher et apprivoiser. Et quand on savait m’apprivoiser, je me donnais entièrement et sans limites.

Puis un peu plus tard dans ma vie, je suis passé dans la seconde catégorie : j’avais un peu pris confiance en moi. J’étais le blagueur des soirées. Le mec sympa, joyeux, toujours souriant.

J’appréciais quand quelqu’un riait à mes blagues. Je me sentais exister quand on disait de moi que j’étais sympa.

Le mec sympa, le mec gentil, c’est une étiquette qui m’a collé à la peau pendant une bonne dizaine d’années, voire plus.

J’avais besoin de ça car j’avais besoin d’être aimé et apprécié. Je ne regrette pas cette période.

Je me sentais aimé mais je ne savais pas que c’était de l’amour conditionnel.

Puis suite à une rupture, j’ai commencé un travail sur moi, un travail d’épanouissement personnel. J’avais souffert et j’avais besoin de me retrouver, d’apprendre à me connaître et m’aimer pour qui j’étais.

J’ai appris à me connaître, à travers mes blessures et mes croyances.

J’ai découvert peu à peu la belle personne que j’étais. J’ai découvert que j’avais beaucoup plus de ressources et qualités que je ne pensais.

Je suis passé progressivement dans la troisième catégorie : je n’avais plus besoin de me vendre.

Je me sentais serein avec moi-même. Je n’avais pas besoin de convaincre ou d’amuser la galerie.

Et si je le faisais, c’était pour m’amuser et car j’en avais envie. Ce n’était plus pour être aimé ou apprécié.

J’avais confiance en moi. Et je savais que quoi qu’il se passe, tout irait bien pour moi. Ce sentiment de confiance et de sérénité ne m’a jamais quitté.

Et vous, à quelle catégorie pensez-vous appartenir ?

Si vous avez envie de faire partie de la troisième catégorie, si vous avez envie de ne plus être dans le besoin d’amour, dans la peur de déplaire et dans la recherche d’approbation des autres, vous pourriez être intéressé(e) par cette formation.

A propos de l'auteur

Sandrino Mancinelli est coach certifié, spécialiste du développement personnel et des relations amoureuses depuis plus de 10 ans.

Il est l'auteur du livre "Rupture amoureuse - le début d'une nouvelle vie" ainsi que des coffrets de cartes : "la petite boite pour attirer l'amour à soi" et "la petite boite pour les mamans fantastiques". 

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  • A mon sens le mieux est de ne pas avoir à ce vendre et d’avoir une sorte de charisme qui nous permet d’attirer les autres à nous. Cela passe notamment par le développement de compétences de leadership et de communication. De cette manière vous serez bien plus accomplit de voir les autres venir à vous plutôt que de toujours chercher à courir après les gens.
    ps : valable aussi dans le monde professionnel ^^

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