C’est une situation frustrante.
Vous écrivez, il lit… et puis plus rien. Silence.
Vous vous interrogez.
Est-ce qu’il vous ignore ? Est-ce un jeu ? Est-ce qu’il s’en fiche ?
Il lit mes messages sans réagir. Ce comportement installe un flou.
Et ce flou vous met dans une position d’attente, voire de malaise.
Que signifie ce comportement ?
En réalité, plusieurs raisons peuvent expliquer ce silence :
- Il ne sait pas quoi dire.
- Il évite une conversation inconfortable.
- Il teste inconsciemment votre réaction.
- Il agit avec une forme de comportement ambigu.
Lors d’un coaching avec Camille, 29 ans, elle me disait :
« Il me lit, je le vois en vu… et ensuite plus rien. Trois jours plus tard, il revient comme si de rien n’était. »
Elle se sentait invisible.
Ce type de silence n’est jamais neutre.
Il crée une attente, un déséquilibre.
Et souvent, il donne du pouvoir à celui qui se tait.
Pourquoi ce silence vous affecte autant ?
Ce n’est pas juste un manque de réponse.
C’est un vide qui vous blesse.
Ce silence réveille des peurs profondes :
Le rejet, le sentiment d’être mise de côté, le doute sur votre valeur.
Souvent, vous êtes déjà investie émotionnellement.
Et ce silence vient tout remettre en question.
C’est ce qui rend la situation si douloureuse.
Sarah, 33 ans, me disait en coaching :
« Je me sens ridicule d’attendre un message… mais je n’arrive pas à m’en empêcher. »
Elle était enchaînée à l’espoir d’une réponse.
Mais ce n’est pas vous le problème.
C’est la dynamique émotionnelle dans laquelle vous êtes plongée.
Et c’est cette dynamique qu’il faut apprendre à changer.
Faut-il lui écrire encore ou attendre ?
C’est la grande question : dois-je relancer ? Ou me taire ?
La tentation est forte d’envoyer un message de plus.
Mais relancer quelqu’un qui vous ignore, c’est souvent courir après.
Et cela vous fait perdre votre équilibre.
Vous donnez, il choisit. Vous attendez, il décide.
La bonne stratégie ?
Prendre de la distance. Laissez l’autre venir.
Nora, 35 ans, hésitait à le relancer une énième fois.
Je lui ai proposé de ne rien faire pendant quelques jours.
Une semaine plus tard, il revenait avec un vrai message, plus sincère.
Ne pas écrire, parfois, c’est envoyer le signal le plus fort :
« Je ne suis pas acquise. »
Reprendre le pouvoir dans la communication
Quand l’autre se tait, on comble le vide.
Mais ce n’est pas à vous de porter la relation seule.
Reprendre le pouvoir, ce n’est pas manipuler.
C’est vous replacer au centre.
Vous avez le droit de poser vos limites.
Le droit de dire ce que vous attendez, sans culpabilité.
Élodie, 30 ans, a osé lui écrire un message simple :
« J’aime qu’on échange, mais le silence répété me dérange. »
Pas d’accusation. Juste une affirmation.
Et cette affirmation a changé la dynamique.
Lui s’est repositionné. Elle s’est sentie respectée.
La séduction inversée, ce n’est pas se taire pour plaire.
C’est s’affirmer pour inspirer.
Quand ce comportement devient un signal d’alerte
Un oubli ponctuel, ça arrive.
Mais un silence répété, c’est un mode de fonctionnement.
Et ce mode de fonctionnement en dit long :
Il ne prend pas en compte vos besoins. Il fuit l’échange.
Chloé, 27 ans, justifiait tout : « Il est sûrement très occupé… »
Mais au fond, elle savait : ce silence cachait un désintérêt.
Une relation toxique commence souvent par des signaux flous.
Le silence en fait partie.
Si vous êtes toujours dans l’attente, dans l’espoir, dans le doute…
Ce n’est pas une relation. C’est une instabilité émotionnelle.
Et c’est un signe à ne pas négliger.
Comment poser ses limites sans se fermer à l’autre ?
Poser vos limites ne veut pas dire couper tout lien.
C’est dire : « Voilà ce que je veux. Voilà ce que je ne veux plus. »
C’est une preuve de respect envers vous-même.
Et une invitation pour l’autre à se positionner.
Justine, 32 ans, avait peur de perdre le lien si elle parlait.
Mais le lien était déjà fragile, car elle souffrait en silence.
Elle a fini par lui dire :
« J’ai besoin d’échanges sincères. Ton silence me blesse. »
Sans exigence. Juste la vérité.
Et cette vérité a changé la dynamique.
Lui s’est senti interpellé. Elle s’est sentie soulagée.
Poser ses limites, c’est s’aimer assez pour ne plus tolérer l’inacceptable.
Le bon état d’esprit pour avancer, avec ou sans réponse
Vous ne contrôlez pas ses messages.
Mais vous contrôlez votre réaction.
Ne cherchez plus à interpréter ses silences.
Choisissez de vous recentrer sur vous.
Léa, 28 ans, me disait :
« J’en suis arrivée à attendre des miettes d’attention. »
Elle a décidé de couper le lien. Pas par colère. Par amour d’elle-même.
C’est cela, le bon état d’esprit :
Sortir de l’attente. Reprendre confiance. Se valoriser.
Et cette posture attire des relations saines.
Des relations où les messages sont clairs.
Et les silences… rares.
Pour aller plus loin, je vous invite à découvrir mon livre : Pour que l’amour dure.