Aujourd’hui, le Coronavirus bouleverse notre quotidien.
Nous devons rester chez nous, avec nos enfants pendant une longue période.
Nous ne pouvons plus sortir dans les bars et restos.
On nous déconseille de voir nos amis et nos familles pour éviter la propagation.
Et d’ici un ou deux jours, on le sait, comme en Italie ou en Espagne, nous aurons un couvre-feu.
On ne pourra plus se balader dans la rue si on n’a pas une bonne raison d’y être.
C’est donc une situation difficile et inhabituelle que nous vivons et qui durera au minimum un mois.
Malgré le contexte, il y a des choses importantes et positives à retenir de cette situation.
Car nous pouvons toujours retirer des enseignements positifs de tout évènement difficile.
1) Toute situation difficile est provisoire
Cette situation est difficile à vivre mais elle reste provisoire.
Dans 1 à 2 mois, nous pourrons reprendre notre vie progressivement.
Donc, même si cette situation est difficile, gardez à l’esprit qu’elle est temporaire.
Et je souhaitais faire le parallèle avec tous les autres domaines de notre vie et notamment les ruptures amoureuses.
Lorsque l’on vit une rupture, nous sommes submergés par nos émotions : tristesse, colère, et parfois honte et culpabilité.
Nous avons l’impression que c’est la fin de notre monde.
Nous pensons que nous ne pourrons plus retrouver personne, que l’on ne sera jamais plus heureux.
Nous pensons également que nous ne pourrons jamais nous remettre de la rupture.
Ce qui est absolument faux : l’effet de la rupture est toujours temporaire.
A fur et à mesure, on se sentira mieux.
Puis on trouvera quelqu’un.
Puis on sera à nouveau heureux.
Je le répète : toute situation difficile est temporaire.
Donc à chaque fois que vous rencontrerez un moment difficile, rappelez-vous que la situation est provisoire.
2) Cette situation vous rappelle ce qui est le plus important dans votre vie
Dans notre vie, on passe beaucoup de temps à râler pour des petites choses.
On se plaint du temps qui est moche,
On se plaint de notre nouveau partenaire qui n’envoie jamais de texto,
On se plaint de notre mari qui ne fait jamais la vaisselle,
On se plaint de nos chefs qui sont incompétents.
On se plaint du gouvernement.
A vrai dire, on peut toujours se plaindre de tout.
Il y aura toujours une bonne raison de râler (et c’est un râleur qui vous le dit 😉
Mais lorsque l’on se focalise sur nos « petits » soucis, on oublie le plus important.
Le plus important, c’est d’être en bonne santé.
Le plus important, c’est que notre famille soit en bonne santé.
Nos parents, nos enfants, nos frères et soeurs, nos amis.
C’est ça qui importe le plus.
Vous avez la santé. Vous pouvez vous déplacer, vous pouvez manger et respirer.
Prenez-en conscience
Et si vous avez la santé et que vous n’êtes pas heureux, c’est à vous de développer une vie qui vous permettra de vous épanouir et d’être heureux au quotidien.
3) Cette situation vous fait prendre conscience de la chance que vous avez
Dans le même ordre d’idée, avez-vous remarqué que nous avons tendance à nous focaliser sur ce qui nous manque, plutôt que sur ce que l’on a déjà ?
Il nous manque un partenaire, un enfant, du temps, de l’argent, etc…
Même les personnes qui ont le plus de choses, c’est à dire celles qui ont la santé, le travail, le partenaire, les enfants, l’argent, le bel appartement, et les vacances, continuent à se plaindre de ce qu’ils n’ont pas.
Car il nous manquera toujours quelque chose dans notre vie.
Mais on oublie souvent que l’on a de la chance.
On respire,
on peut marcher,
on peut sortir à l’air libre,
on peut aller se mettre en terrasse et prendre un café,
on peut rigoler avec un pote qu’on aime bien,
on peut se balader dans la nature pour se ressourcer,
On peut dire ce que l’on pense sans être enfermé dans une prison (contrairement à certains pays où la liberté d’expression peut être punie).
Et oui, nous avons beaucoup de chance.
Et c’est le jour où on nous enlève certaines de ces « petites choses », comme aujourd’hui, où on peut remarquer que l’on en avait, de la chance, d’avoir tout ça.
Le jour où on nous interdit de sortir,
le jour où on ne peut plus voir nos amis,
le jour où on ne plus se prendre ce petit café en terrasse,
le jour où on ne plus se balader sans qu’on nous demande ce que l’on fait dehors,
c’est ce jour là où on prend conscience de la chance que l’on avait.
Donc aujourd’hui, pendant que vous êtes en mode privation, prenez conscience de tout ce que vous aviez avant cette situation.
Pendant les prochaines semaines, qui s’avèrent difficiles, énumérez tout ce qui vous manquera au quotidien.
Et lorsque la situation redeviendra normale, et que vous pourrez faire ces « petites choses », gardez cette liste près de vous et savourez-les quand vous pourrez les pratiquer à nouveau dans votre quotidien.
Conclusion
Comme je l’expliquais en début d’article, il y a toujours des enseignements positifs ou utiles à retirer d’une expérience difficile.
Aujourd’hui, voici ce que vous devez retenir :
- toute situation difficile est temporaire
- focalisez vous sur ce que vous avez, plutôt que sur ce qui vous manque
J’espère que cet article vous sera utile. Si c’est le cas, partagez-le.
Et dites-moi ci-dessous quelles sont les petites choses que vous avez la chance d’avoir ou de pratiquer dans votre quotidien. Merci.
Excellent article, encore une fois. 😎
Plein de bons sens.
Pas toujours facile de mettre ces faits et réalités en oeuvre, car l’esprit humain est ce qu’il est, mais les efforts doivent être porté dessus.
Encore une fois, Bravo Sandrino.
Perso, je suis en quarantaine 15 jours.
Je le vis très bien.
Ce qui me manque, c’est clairement mon ex. 😁😁
Merci Sandrino pour votre analyse et vos conseils pleins de bon sens et de sympathie, comme toujours.
Ce qui importe le plus, c’est la vie bien sûr, avec la meilleure santé possible; santé physique: celle qui me permet par exemple de jardiner, d’aller me promener -en solitaire ces temps-ci, ce qui peut permettre une certaine méditation et de se recentrer sur l’essentiel: ici et maintenant; santé mentale: celle qui me permet de voir la bouteille à moitié pleine plutôt qu’à moitié vide.
La santé, une chance qui en échange me donne l’obligation de me responsabiliser et d’être actrice de ma vie pour tendre vers l’équilibre auquel j’aspire; avec votre accompagnement. Merci Sandrino
Excellent article et comme vous avez raison : on ne se rend pas Tjs compte de ce qu on rend et qd on nous l enlevé là on comprend qu on avait tout.
Merci pour tout
Merci pour ce charmant message, moi j’ai bien remonte la pente après 2 pn,
La rencontre une personne adorable seul problème. Le confinement on est loin l’un de l’autre 30mn, on ne peux plus se voir cela nous manque je ne sais plus que faire j’avais retrouver goût à la vie
Futé moi di je peux aller le voir lui vie seul, moi j’ai mon fils et ma belle fille a la maison qui attend un bébé qui va naître bientôt, lui ne peut pas venir chez moi, je veux vivre heureuse encore un peu qui peux me répondre di je peux passer 2 jours chez lui merci
Oui nous avons bcp de chance. D avouir la santé et je l ai. J ai une petite-fille merveilleuse. Eg quand elle est avec moi je me consacre à son bien et partageons de bons moments. J aime dessiner,peindre. Mais le seul problème c est que je ne peinds que mon ex…😌
Merci Sandrino pour votre article à la fois juste et plein d’espoir. La situation que nous vivons tous actuellement nous permet effectivement de faire une introspection et de prendre conscience des choses essentielles de la vie: la santé ,la famille, la précarité du temps et le fait de rechercher le positif même dans les moments difficiles.
Hâte de lire votre prochain article.
ET oui ! Je suis d’accord à 100% avec toi Sandrino!
La crise qui nous touche nous permet de prendre du recul et de penser à notre mode de vie, ce que nous voulons, ce que nous avons…
Bref à faire le point, ce qui est une bonne chose à faire régulièrement!
Positive par nature, je pense que même si malheureusement ce virus va toucher de nombreuses familles nous avons beaucoup à tirer de cette situation.
Et qui sait après la crise peut être pourrons nous modifier certaines habitudes de vie qui nous mine le moral pour trois fois rien…