Etes-vous devenu la personne que vous rêviez d’être ?

Si un ami vous demande aujourd’hui : « Es-tu heureux ? », quelle serait votre réponse ? Et sur quoi vous baseriez-vous pour répondre ? Probablement sur votre vie à cet instant précis, qui dépend généralement de votre situation à l’instant présent. Alors que la réponse est ailleurs…

Où sont passés nos rêves d’enfants ?

Enfant, nous n’avions certes pas la lucidité d’un adulte. Ce n’était pas un défaut, bien au contraire. Nous avions des rêves et nous ne nous imposions aucune limite. Tout était possible et nous croyions alors en ces rêves.

Beaucoup d’enfants souhaitent devenir pompier, médecin ou infirmier(e). Mais peu le deviennent. Car il est rare de suivre ces voies imaginées lorsque nous étions enfants.

Aujourd’hui, on n’y pense plus car « ce sont des rêves d’enfants ». Mais derrière ces rêves, il y avait une idéologie et elle n’a rien d’enfantin. Le fait de vouloir devenir pompier ou médecin n’est pas un hasard. Il résultait soit de l’envie de devenir un héros, soit de sauver des vies.

Lorsque nous étions enfants, sans nos inhibitions d’adultes, nous avions des idéaux et une vision positive de notre impact dans le futur. Nous n’avions pas de frein, pas de limites.

Mais que sont devenus ces rêves d’enfants ?

Les 2 questions à se poser

Au final, que faites-vous dans la vie ? Avez-vous l’impression d’avoir suivi vos idéaux ou les avez-vous perdu de vue ?

En fait, il y a deux questions que l’on devrait tous se poser au moins une fois dans notre vie :

  • Suis-je devenu la personne que je rêvais d’être ?
  • Est-ce que je suis sur la bonne voie ?

Ces deux questions sont importantes car c’est la différence entre la théorie (ce que l’on souhaiterait) et la réalité (ce que l’on est et ce que l’on fait) qui nous empêche d’être heureux.

Suis-je devenu la personne que je rêvais d’être ?

Lorsque j’étais enfant, je voulais être « détective ». Adolescent, je voulais faire de l’informatique. C’est finalement la voie que j’ai choisie. Mais je me suis quand même posé la question : pourquoi détective ? Folie de jeunesse ?

La réponse est simple : j’aimais l’analyse, la réflexion et la recherche de solutions. L’informatique, par certains de ses aspects, m’a apporté ce que je cherchais. Il n’y a donc pas eu de hasard dans ce choix et j’ai suivi mon rêve par un chemin détourné.

La question annexe à se poser est celle-ci : « si vous redeveniez  enfant, seriez-vous fier de qui vous êtes devenu ? »

Lors d’un précédent article, je posais la question « Etes-vous fier de votre comportement cette année ? ». Cette question, on se la pose bien trop rarement. Et elle est pourtant importante. Car il n’y a pas que la carrière professionnelle et l’argent que l’on gagne dont il faut être fier. La satisfaction personnelle doit passer par notre rapport aux autres, de notre comportement au quotidien avec ceux que l’on aime mais aussi toute personne qui croiserait notre chemin.

Etes-vous également un bon fils/fille, un bon mari/femme ou un bon père/mère ?

Est-ce que je suis sur la bonne voie ?

Devenir la personne que l’on rêve d’être, peut prendre beaucoup de temps.

Il y a un travail sur soi à effectuer au quotidien, pour mieux se connaître, pour essayer de devenir quelqu’un de « meilleur » et il y a l’envie d’améliorer notre quotidien, de se trouver une utilité, de faire ce que l’on aimerait vraiment faire, tout en gérant les contraintes financières. Et tout le monde n’arrive pas à concilier rêve et réalité.

En revanche, on a tous la possibilité d’aller vers le haut, de s’élever vers quelque chose de meilleur, même si cela prend du temps et que l’on avance pas à pas.

Ce qui compte est donc d’être sur la bonne voie. Si ce n’est pas le cas, il est encore temps. Car on peut se rendre compte bien tard que l’on s’est perdu dans une vie qui ne nous correspond pas et qui ne nous rend pas heureux.

Bonne nouvelle : il n’est jamais trop tard pour changer cette situation et revenir vers ses idéaux.

Donner du sens à sa vie

Pour donner du sens à sa vie, il faut revenir sur nos fondamentaux, ce qui nous anime, nous passionne.

Ce qu’il faut retenir de nos rêves d’enfants, c’est qu’il faut croire en nos rêves, même s’ils semblent irréalisables ou complexes à atteindre.

C’est aussi de se donner les moyens de réussir et de ne pas se trouver d’excuses. D’être en phase avec qui on voudrait être et aligner nos actions et nos choix sur qui on souhaite devenir.

Ce n’est pas simple car il est plus facile de se laisser aller dans une routine quotidienne que de devoir faire face à des changements. Soit pour des raisons de confiance en soi, soit parce que l’on sait que cela sera difficile.

Un changement de vie peut néanmoins se préparer et se faire sur une longue période. L’exemple d’Alessandra et Olivier le prouve. Alessandra, assistante de direction, aurait pu se satisfaire de sa vie de bureau mais cette vie ne la faisait pas rêver. Elle décide de prendre un congé formation pour passer un diplôme de pâtisserie. C’est le début d’une belle histoire. Trois ans après,  son restaurant fait le plein, et est référencé par tous les grands guides de restaurants. Ils vont d’ailleurs ouvrir un second restaurant !

A l’époque de l’interview, le restaurant venait d’ouvrir quelques mois plus tôt. Ils travaillaient plus de 12 heures par jour. L’investissement était important et l’avenir incertain. Mais une chose était claire : Alessandra et Olivier étaient heureux de ce changement. Ils ne s’attendaient pas à cette réussite. Au final, le résultat a dépassé leurs espérances.

Mais pour réussir, il faut s’en donner les moyens.

Alors si vous n’êtes pas heureux de votre quotidien, si vous avez besoin de donner du sens à votre vie, souvenez-vous de vos rêves d’enfants, recherchez vos fondamentaux et faites le premier pas vers votre nouvelle vie…

Vos rêves d’enfants m’intéressent

En écrivant cet article, j’ai pensé qu’il serait intéressant que vous, lecteurs, m’indiquiez en commentaires quels étaient vos rêves d’enfants, ce que vous faites actuellement dans la vie et ce vers quoi vous aimeriez vous tourner.

Les commentaires peuvent être anonymes alors n’hésitez pas à vous prêter au jeu. Cela peut être amusant de connaître d’une part les rêves d’enfants des autres mais aussi de voir la différence entre ces rêves et la situation d’adulte.

Cet article est ma contribution à l’événement À la croisée des blogs, organisé ce mois-ci par le blog « Ma vie en mains » sur le thème  « Comment donner du sens à sa vie ? »

Sandrino

A propos de l'auteur

Sandrino Mancinelli est coach certifié, spécialiste du développement personnel et des relations amoureuses depuis plus de 10 ans.

Il est l'auteur du livre "Rupture amoureuse - le début d'une nouvelle vie" ainsi que des coffrets de cartes : "la petite boite pour attirer l'amour à soi" et "la petite boite pour les mamans fantastiques". 

Découvrir ses livres et boites

  • Difficile pour moi de devenir danseuse étoile à l’Opéra de Paris à 40 ans passé, quand même. Sinon, j’ai beau chercher dans mes souvenirs, c’était mon unique envie à 8 ans, après un grand point d’interrogation sur ce que je voulais faire quand je serai adulte…pas simple de se retrouver quand on ne s’est jamais réellement trouvé.

  • Sandrino dit :

    merci pour ton message. Il y a effectivement des rêves d’enfants beaucoup plus difficiles à réaliser que d’autres. Malgré le fait de ne pas avoir réussi à atteindre ton rêve, est-ce que tu es devenue danseuse professionnelle ?

  • Bonsoir !
    Déjà je voulais te remercier Sandrino car tu es quelqu’un de positif d’optimiste et ça se ressent dans tes textes.
    Par les temps qui courent une vraie bouffée d’oxygène ! 🙂
    Pour ma petite contribution au débat, je resterai clichés car tu parlais de médecins dans ton texte eh bien je souhaitais devenir médecin sans frontières !!
    Les aléas de la vie ont fait que je n’ai pas réalisé ce rêve mais je me suis orientée vers une profession proche de celle ci puisqu’il s’agit d’infirmière.
    Tu as raison les rêves sont primordiales, ce sont eux qui nous permettent d’avancer d’évoluer ; même adulte je continue de rêver ! 😉

  • Sandrino dit :

    Coucou Shani !
    merci, c’est très gentil de ta part. Cela me motive à continuer à écrire 🙂
    A très bientôt.

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