Je tombe toujours sur le même genre d’hommes, que faire ?
C’est la question posée par Vanessa cette semaine. Voici des extraits de son mail :
« Bonjour Sandrino,
Il est vrai qu’aujourd’hui à 47 ans, divorcée depuis 10 ans à cause de l infidélité de mon ex mari, je me demande parfois à quand la rencontre avec quelqu’un avec qui partager des choses ? Le temps passe et les rencontres sont toujours décevantes.
A la suite de mon divorce, je suis restée 4 ans avec un homme qui menait une double vie sans que je ne le sache. Il vivait avec une autre femme depuis 15 ans. Je pense qu’il m a aimée et moi aussi, j avais confiance en lui, je me suis sentie trahie, j ai tout arrêté quand je lai appris.
Ensuite, je suis tombée amoureuse d’un autre homme mais ce n’était visiblement pas son cas. Seul mon physique l’attirait. Il était très individualiste et n’avait d’intérêt que pour lui-même. Moi je suis généreuse et dans le partage. J’ai du coup arrêté après 2 ans de patience. Nous étions trop différents.
Le dernier, plus récent est un homme marié, mais séparé de sa femme depuis 2 ans. Il vit seul chez lui mais je n’attends rien de cette relation même si nous nous apprécions beaucoup. Il semble perdu et comme je n’ai pas envie de souffrir alors j’essaie de garder un peu de distance.
j’aurais voulu que les choses soient simples malheureusement, elles ne le sont pas. J’y suis peut-être pour quelque chose ?
Et que faire ? J’ai l impression de tomber toujours sur le même genre d hommes.
Heureusement que vos articles, vos vidéos, les témoignages nous aident à espérer que les choses se feront un jour! «
Lorsque l’on a l’impression de toujours tomber sur le même genre d’hommes ou de femmes, on peut se poser la question : est-ce que j’y suis pour quelque chose ou pas ?
En ce qui concerne l’histoire de Vanessa, elle a connu dans son mariage ce que de nombreux hommes et femmes subissent : une infidélité. Ce n’est pas quelque chose que l’on maitrise, surtout dans une relation qui dure 10, 20 ou 30 ans.
L’histoire qui suit son divorce ne vient pas arranger les choses puisqu’elle sort pendant 4 ans avec un homme qui vit avec quelqu’un sans qu’elle le sache.
Ce qui me laisse penser que Vanessa a une qualité qui contient son propre défaut : elle faisait confiance à son partenaire, au point de ne pas remarquer qu’il menait une double vie.
Son partenaire suivant n’est pas tombé amoureux d’elle mais elle est restée 2 ans avec lui.
Et actuellement, elle sort avec un homme perdu, dans une relation dans laquelle elle se protège mais où à aucun moment elle n’évoque de sentiment d’amour de part et d’autre.
Est-ce que Vanessa attire toujours le même type d’hommes ? Je ne pense pas.
En revanche, elle est restée 4 ans avec un homme qui lui mentait, 2 ans avec un homme qui ne l’aimait pas, et elle est à l’heure actuelle dans une relation qui ne correspond pas à ce qu’elle souhaite.
Est-ce que Vanessa y est pour quelque chose ? Probablement.
Mais tout d’abord, si vous aussi vous reconnaissez dans les situations de Vanessa, il convient simplement d’en prendre conscience. L’objectif n’est pas de vous culpabiliser.
Prendre conscience que nous avons un rôle à jouer dans toutes nos interactions sociales, c’est le premier pas.
Ensuite, il faut comprendre pourquoi on attire certaines personnes. Généralement, c’est notre comportement qui est en cause.
Si vous avez tendance à être trop crédule, vous attirerez souvent des manipulateurs et des menteurs. Ils sentiront qu’ils peuvent vous mentir et vous manipuler (vous pouvez faire l’analogie à la relation du loup et du petit chaperon rouge…).
Si vous êtes dans un fort besoin d’amour, vous sortirez rapidement avec la première personne qui vous donnera de l’attention et de l’affection, avec des mots doux et qui pourra aussi vous manipuler pour arriver à ses fins. Ce sont d’ailleurs des techniques utilisées dans les rencontres sur Internet pour soutirer de l’argent à des âmes en détresse.
Donc, oui, nous avons tous une part de responsabilité dans nos relations, que ce soit dans les partenaires que nous attirons, mais aussi par la suite, dans la relation que nous menons avec lui.
Par exemple, dans le cas de Vanessa, elle reste 2 ans avec un homme qui ne l’aime pas. Un homme individualiste alors que Vanessa recherche un homme généreux et sincère (c’est ce qu’elle m’a indiqué dans un autre mail).
Elle a donc décidé de sortir et rester avec un homme qui était à l’opposé de ce qu’elle cherche en terme de partenaires.
Vanessa ajoute dans un autre mail qu’elle aime les hommes cultivés. C’est sans doute ce qui l’attire chez cet homme.
Mais quel est la caractéristique la plus importante dans un couple ? Que cet homme soit cultivé ? Ou qu’il soit généreux et sincère ? C’est un choix personnel.
Aujourd’hui, Vanessa est en couple avec un homme mais cette relation manque de cohérence. Elle l’apprécie mais elle ne l’aime pas. A quoi bon rester ?
Si vous souhaitez être heureux en amour, faites des choix qui vous permettront d’atteindre ce bonheur.
Ne faites pas de demi-choix, juste pour le confort.
Ne faites pas de choix incohérents.
Et déterminez ce qui est réellement important pour être heureux(-se) au quotidien avec ce partenaire.
Si vous souhaitez des relations simples, faites en sorte de vivre des relations simples. Ce sont vos choix qui détermineront le type de relations que vous entretenez et avec quel type de partenaire.
Comme je l’indiquais précédemment, vous avez la possibilité de vivre de belles histoires ou de perdre des années avec les mauvaises personnes. Que préférez-vous ?
Bien entendu, les mauvais choix et les choix incohérents s’expliquent : ce sont souvent des choix basés sur la peur et le manque.
Peur d’être seul, manque de confiance en soi, manque d’estime de soi, etc…
Si Vanessa reste 2 ans avec un homme cultivé mais qui ne l’aime pas et qui ne correspond pas à ce qu’elle attend en terme de personnalité, c’est qu’elle cherche sans doute quelque chose qui lui manque.
Mais elle ne cherche sans doute pas au bon endroit, c’est à dire chez l’autre. Il y a peut être quelque chose à chercher au fond d’elle. Quelque chose à combler ou au minimum à comprendre.
Les histoires de Vanessa semblent indiquer qu’il y a un manque en elle ou un « pattern » qui l’attire chez des hommes qui ne lui sont pas adaptés.
Pour terminer, gardez à l’esprit que ce sont vos choix et vos comportements qui déterminent votre vie amoureuse.
Alors, faites les bons choix, respectez-les, respectez-vous et soyez en cohérence avec vos valeurs.
Un avis sur la question ? Un témoignage ? Laissez-votre message ci-dessous. Merci.
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Bonjour Sandrino
Il y a une semaine de ça j’ai tout gâché avec un homme avec qui ça se passait très bien sûr tout les plans on se fréquente depuis moins d’un mois.
Il y a une semaine je lui ai écrit des mots très blessants par rapport au comportement qu’il a avec moi je lui ai dit qu’il jouait un rôle et que c’était un lâche, je me suis excusée pour cela
Depuis plus de nouvelles, je lui ai écrit pour m’excuser car il ne m’a pas bloqué et pour lui proposer un ciné,
Il m’a répondu qu’il ne voulait plus rien avoir à faire avec moi a la rigueur avoir des relations sexuelles car mon corps a encore a lui offrir
Je lui ai redemandé pourquoi il ne voulait pas me pardonner il ne m’a pas répondu alors je lui ai dit que j’étais d’accord pour se voir pour le sexe car son corps a aussi à m’offrir et il m’a répondu pour me dire qu’il me contactera pour définir le jour je lui ai répondu en lui désignant un jour et en lui demandant de confirmer au plus tard la veille
Je sais que j’ai vraiment fait n’importe quoi que je donne une image fausse de moi mais je suis perdue
J’aimerais tant que tu me conseilles Sandrino
Merci pour ton aide, je crois que je vais prendre une séance coaching avec toi
Bonjour Mila,
Continuer la relation avec du sexe n’a de sens que si vous ne cherchez que du sexe… Est-ce le cas ?
Sandrino
Bonjour, Sandrino.
Je suis tres heureuse de lire vos articles, car j’aime bien le ton calme et argumente don’t ils sont ecrits. Je suis divorcee depuis avril 2013. Je remrque que certains hommes que j’ai rencontres depuis ce temps-la se ressemblent. Mais le plus important pour moi s’avere mon comportement change vis a vis eux. J’ai la tendance de faire prevaloir ma raison au lieu d’ecouter toujours « mon Coeur ». Ce comportrement va bien avec un development personnel que je continue a effectue. Je remarque que mes relations commnecant par des actes intimes (tout au debut) sont bien dans les passe. Je me rends cmpte de ce que je recherche et de ce que je suis prete a donner a une personne en mon cas – j’ai deux enfants, officiellement divorcee, je cherche ou bien j’espere rencontrer un homme don’t la situation sera pareille et bien sur qui soit spontannee, qu’il y aient des choses en commun. Apres quelques relations courtes, une un peu plus serieuse, mais de 4 mois, j’ai totalement exclu les reseaux sociaux, les sites etc. Je lis beaucoup pour apprendre sur les relations et les gens en general, je developpe mes talents…. Ma question est un peu bizarre – est-ce que vous croyez que c’est mauvais d’entrer dans un quotidian sans intimite, sans rencontres vites et nombreuses, de reflechir beaucoup meme quand un homme de mon passe me cherche (quelqu’un avec qui on a vecu des moments inoubliables mais que j’ai abandonne cause de manqué de perspective?). C’est a dire mon passe m’a mene a des changes radicales dans ma maniere de « chercher la bonne personne » (en vivant librement et en valorisant mes desirs et mes atouts au lieu de faire des ps desesperes de recherche pressee de Mon homme. Est-ce que vous pensez comme moi que c’est par la que mon chemin passe. Ne serais-je pas deprimee de quelque chose en menant « cette politique » qui d’ailleurs me vient tout naturellement. En attendant votre reponse, Yana….
Bonjour Yana,
Nous vivons chacun des phases dans nos vies qui dépendent de notre contexte et de notre état d’esprit du moment.
Vous avez vécu en couple. Vous êtes séparée. Vous avez des enfants. vous avez rencontré plusieurs hommes mais n’y avez pas trouvé votre bonheur.
Et aujourd’hui, vous vivez plutôt pour vous, sans vous presser de vous remettre en couple et c’est plutôt une bonne chose que vous ne vous sentiez pas pressée d’être en couple.
Ce qui est important, c’est que vous vous sentiez bien dans votre quotidien, quelle que soit votre situation.
La seule erreur à éviter, c’est de vous enfermer sur vous-même, c’est à dire de ne pas avoir de cercle social avec qui sortir et échanger. C’est tout.
Et c’est peut être ce qui vous manque.
Ensuite, si vous avez envie d’intimité et de sexualité, vous pouvez toujours sortir avec un homme dans une relation un peu plus légère en commun accord.
Il n’y a pas de règles. Faites ce qui vous semble le mieux pour vous, tant que vous êtes claire avec vous-même et que vous savez pourquoi vous faites les choses.
J’espère que cela vous aidera.
Sandrino
Bonjour Sandrino,
Je suis divorcée et j’ai deux enfants.
Depuis les 8ans de ma séparation, je ne retrouve pas l’amour et la stabilité que je recherche. Une relation de 3ans avec un homme qui ne pouvais pas envisager un engagement quelconque ou avait de la peine à vivre ensemble car ne l’ayant jamais fait avant. Il était pourtant de 15ans plus âgé. J’avais l’impression de porter la relation. J’ai fini par stopper. Nous sommes toujours en contact, mais sans plus. Après des rencontres sur des sites en ligne divers, j’ai fait la rencontre d’un homme avait qui j’ai été 4mois. Cela s’est soldé par un échec. Cet homme avait de sérieux problèmes érectiles et je ne sais s’il avait fini de digérer le fait que sa femme était partie après 15ans de vie commune. J’ai rencontré encore sur internet un autre cette fois de 3ans plus jeune. Je ne voulais pas au départ, mais j’ai fini par céder. C’était un menteur pathologique. En sortant de là, je suis allé à une sortie meetup. J’ai rencontré un homme de 13ans plus âgé qui était très charmant. Il a demandé à me revoir. J’ai dit oui, car je me sentais flatté. On s’est revu plusieurs fois et j’ai vite appris qu’il était en guerre avec sa femme mais habitait encore avec cette dernière et mais voulait divorcer. Il a insisté, il etait plaisant j’ai fini par ceder. Il s’en ai suivi une année stressante. Il s’est montré dominant, voulant imposer pleins de choses. Il voulait venir vivre avec ses enfants chez moi (enfants dont l’education a été complètement négligée). Le tribunal en a décidé autrement, car il a trouvé cet homme voulait que je m’en occupe à sa place. Depuis ce moment les choses ont changé et il a fini par quelque part mettre la faute de ses malheurs sur moi et se dedouarner de tout ce qui lui arrivait.
Maintenant je suis de nouveau seule. Je voudrais retrouver la stabilité d’un couple et viellir avec la même personne. Je ne sais plus comment repartir. Attirer des hommes differents. Comment sortir et où rencontrer des hommes qui me correspondent mieux.
Étant seule et n’ayant pas de copines pouvant sortir avec moi (en couple ou avec des enfants en vas âge). Je suis un peu déboussolé.
Certains dient de faire tout pour que les enfants soient tenu à l’ecart des relations. Mais comment quand on vit avec? Comment faire évoluer une relation en ne se voyant que quand les enfants sont chez leur père?
Merci pour vos conseils et votre page.
Bonjour Aurele,
Avez-vous fait un travail d’analyse de vos relations passées pour identifier un dénominateur commun ?
Je ne pense pas que ce soit dû au hasard. Si vous attirez à vous des hommes à problème, il y a peut être quelque chose de votre côté à identifier et à changer.
Concernant votre question, il est effectivement difficile de construire une relation lorsque l’on vit avec ses enfants.
On la construit lorsque les enfants ne sont pas présents, ce qui est le cas dans une garde partagée.
Sinon, on n’a pas le choix. La création de la relation sera un peu plus lente ou un peu plus compliquée. mais si vous rencontrez une personne qui vous apprécie réellement, qui est honnête et sincère et qui veut faire un bout de chemin avec vous, cela est possible.
Sandrino
Merci Sandrino
J’ai beaucoup aimé cette vidéo. Je m’y suis entièrement retrouvée. Et je sais qu’il y a du travail à faire pour arriver à faire confiance à nouveau à une personne que je pourrais rencontrer. Comme tu le sais, je suis seule en ce moment et cela me fait beaucoup de bien de me retrouver avec moi-même. C’est un bon début car je pense que je me suis beaucoup oubliée dans les précédentes relations et que je n’étais pas assez déterminée pour me faire respecter. Merci encore.
Sandrino,
Tout d’abord merci pour tous tes précieux conseils dans chacune de tes vidéos.
Pour ma part, j’ai 41 ans .Séparée depuis 8 ans ( homme manipulateur, infidèle et violent), je vis avec mes 2 enfants. Depuis environ 10 mois , je me suis sentie prête pour essayer de vivre une belle histoire d’amour. Alors, je me suis inscrite sur un site de rencontres. J’ai eu beaucoup de messages, ce qui m’a redonné confiance en ma séduction. Le problème c’est que je tombe vite amoureuse et y crois à chaque fois. Je m’investis, donne de ma personne et reste sincère. Mais , à tous les coups , je souffre.Le premier m’a avoué, après une semaine de relation, qu’il n’était pas prêt pour se remettre en couple. Le second était un pervers narcissique. Il m’a fallu 6 mois pour m’en rendre compte et arriver à le quitter a été une épreuve. Le dernier, suite à presque 2 mois d’échanges de messages quotidiens où tout se passait à merveille ( rires , connaissance, complicité et beaucoup de points communs), on s’est vu 3 fois en 1 mois. Puis il m’a dit ne plus vouloir continuer prétextant ne pas se sentir prêt à vivre en couple, la distance (1h30 de route)… bref , ils ont très bien su s’y prendre pour me mettre en confiance, me rassurer et trouver les bons mots… sauf qu’à présent, je pense plutôt qu’ils m’ont utilisée . Suis-je trop naïve ? Trop dans l’attente ? Je ne m’y prends pas correctement ? Quoiqu’il en soit, si prochaine rencontre il y a, je tâcherai de ne pas trop m’attacher, de me méfier de leurs belles paroles et de garder mes distances. Ceci dit, c’est bien plus simple à dire qu’à faire ! Je me questionne sur mon attitude, ma part de responsabilité malgré tout.
Encore merci Sandrino pour ton point de vue éclairé.
Bonjour,
Petite question : vous êtes attirées par des mecs qui ont un point commun : boisson (cas extrême et non extrême), menteurs, violents, ne vous respecte pas etc… Après une relation de plusieurs années avec quelqu’un de violent, vous tombez sur un gars qui est aux antipodes de ceux que vous avez connus : gentil, attentionné, aimant, vous offre ce qu’aucun n’a jamais fait auparavant etc… Bref, vous ne souhaitez plus chez lui ce que vous avez connu avec le précédent… Un beau jour, vous mettez fin à cette relation sans explication pour suivre un homme qui correspond aux schémas connus précédemment : boisson, manipulateur, menteur etc… Vous décidez de rayer définitivement le gentil comme si il n’avait jamais existé… Comment expliquez-vous ça ?
Salut Sandrino, j'espère que vous allez bien . J'ai déjà vécu cette situation à deux reprises. Heureusement que mon amour propre m'a permis de rester attachée à mes valeurs , ma dignité de femme.
J'entendais souvent de la part de ses hommes :tu es trop dure, tu recherches un homme parfait, tu veut la barbe de Dieu.
Tristesse, peur m'ont habité. Mais ma dignité à été plus forte que la peur. Vos vidéo et email m'ont aidé à travailler sur moi en solo et surtout élargir mon cercle social.
Aujourd'hui j'ai trouvé mon parfait amoureux. Celui qui m'aime, qui me respecte et me valorise en tant que femme. Je l'aime également.
Nous apprenons à construire notre relation. Je suis son premier amour et il est également mon premier vrai amour.
Nous nous Chamaillons souvent mais finissons par trouver un consensus.
Le plus intéressant est que mon amour parfait se prénomme Parfait.
Je veux juste encourager chaque femme à se donner de la valeur, de la contenance.
Aimez vous vous même d'abord(sans être narcissique) vous pourrez par la suite aimer un homme qui vous respecte.
L'amour sans respect est éphémère et plein de regrets.
Bonjour Doris,
Merci pour ton beau témoignage 🙂
A bientôt.
Sandrino
Bonsoir,
Je vous remercie pour cette vidéo. Vos conseils sont très interessants et bienveillants. En quelques mots, je viens d'avoir 60 ans. J'ai eu 2 enfants, et nous avons mon ex-mari et moi, construit une entreprise. Je l'ai rencontré à 20 ans. Je l'ai quittée avoir entamée une thérapie prenant conscience que c'était un manipulateur pervers. J'ai perdu beaucoup psychologiquement et financièrement. Il a fallu se reconstruire, m'occuper de mes enfants, aujourd'hui indépendants, et je me suis battue pour retrouver une situation financière et professionnelle. Puis, il m'a fallu une période de reconstruction. Puis, j'ai appris à me faire plaisir et j'ai repris les activités qui me tenaient, piano, randonnée, ski et voile. J'ai eu deux rencontres peu satisfaisantes. Après quelques encouragements d'une amie, je me suis inscrite sur un site de rencontre. J'ai fait la connaissance d'une personne. Et là, ce fût une descente aux enfers. J'ai eu l'impression d'être utilisée et j'ai été incapable de m'affirmer et surtout d'agir sainement. J'ai constaté que j'étais pétrifiée par la relation amoureuse. Je vais recommencer un travail thérapeutique. J'ai la triste sensation que toutes mes angoisses de mon divorce et de la manipulation sont remontées à la surface. Cette situation m'a mise dans une souffrance profonde. La pratique de la pleine conscience m'a appris à relative. Je suis bien avec moi-même quand je ne suis pas en relation. C'est un triste constat.
C'est avec plaisir que je lirais vos conseils. Le temps passe si vite.
Bien à vous
(ps : je n'arrive pas à relire mon texte dans sa totalité, j'espère que j'ai été claire.)
Bonjour Laurence et merci pour votre témoignage.
Sandrino
Bonjour Sandrino. Merci pour tes bons conseils. Je suis du Québec et je te lis régulièrement.
Pour expliquer un peu mon histoire, je dois te dire que je suis un grand prématuré qui a survécu il y a 64 ans. J’ai été dans un incubateur (couveuse) pendant deux mois, sans contact avec mes parents. Il est facile de concevoir que cet évènement traumatisant a laissé des traces sur ma personnalité. J’ai toujours été anxieux, insécure et sensible au rejet et à l’abandon. Durant mon adolescence, j’ai été laissé par ma première vraie copine qui m’a rapidement remplacé par un garçon que j’imaginais plus beau et meilleur que moi. Aussi, à la même époque, mon meilleur ami m’a du jour au lendemain délaissé car il s’était fait un nouvel ami. Je me sentais nul et je souffrais énormément de me sentir rejeté et abandonné.
Puis, j’ai été marié pendant 32 ans. J’aimais beaucoup mon épouse et nous avons eu ensemble deux belles filles. Ensuite, elle a été très malade pendant 16 ans. Elle est décédée en 2009. J’ai été en relation d’aide avec elle pour la moitié tu temps qu’a duré cette relation. J’ai aussi été en relation d’aide au travail, œuvrant dans un hôpital auprès d’une clientèle en réadaptation. En raison de la maladie de mon épouse, nous n’avions pratiquement plus de relations sexuelles de 35 à 50 ans. Nous étions tout de même très proches l’un de l’autre. Je lui suis tout de même resté fidèle jusqu’à la fin.
Un an plus tard, j’ai renoué avec une ancienne amie d’école. Cette relation à distance (450 km de chez moi) a duré 10 ans. J’y ai mis fin car j’étais seul à investir dans cette relation et en raison aussi de ses crises de colères très fréquentes. Je me tapais l’aller retour chez elle chaque deux semaines. Elle ne venait que très rarement me visiter.
Puis, après la pandémie, j’ai rencontré une femme pour qui j’ai eu un énorme coup de foudre. Elle me plaisait physiquement et son tempérament m’attirait. J’étais gentil et serviable avec elle. Je la complimentais beaucoup. On s’embrassait toujours. Elle m’avait dit qu’elle n’avait jamais connu ça avant. Puisque noss périodes de bonheur avaient été assez limitées, moi en raison de la longue maladie de mon épouse et de ma relation toxique à distance et elle parce qu’elle avait souffert de plusieurs relations qui s’étaient mal terminées, je me disais qu’enfin, nous méritions tous les deux de renouer avec le bonheur d’être en couple. Elle demeurait tout près de chez-moi. C’était donc facile de se voir. Je suis un homme romantique et affectueux. Elle était plutôt réservée et avait un important réseau d’amis, majoritairement masculins, ce qui m’insécurisait. Elle m’invitait souvent chez-elle pour les repas et pour dormir et je faisais de même. J’avais l’impression d’avoir trouvé la perle rare. Nous avions du plaisir à nous voir, enfin, c’est ce que je croyais. Nous avions acheté un voyage à Cuba qui devait avoir lieu en novembre. Puis, du jour au lendemain, elle m’a laissé sans avertissement. La veille de la rupture, elle m’a présenté à un de ses fils qu’elle ne voyait que très rarement… Je crois qu’elle se sentait inconfortable de voir seule son fils et qu’elle m’a utilisé pour soulager ce malaise. Tout semblait pourtant bien aller. Notre relation n’a duré que deux mois. J’ai alors vécu une très grande détresse, la pire épreuve de toute ma vie, même pire que le décès de mon épouse car cet évènement, je m’y attendais. Ma copine m’a dit brièvement qu’elle se sentait étouffée et qu’elle ne voulait pas être responsable de mon bonheur. C’est alors que j’ai pris conscience que je souffrais de dépendance affective. Je n’avais jamais eu peur d’être laissé par mon épouse, probablement en raison de sa maladie. Par contre, lors de ma seconde relation, j’avais constamment peur qu’elle me laisse et c’est sans doute pourquoi j’ai enduré cette relation toxique durant 10 ans. Avec ma dernière copine, j’avais peur que le grand bonheur que je ressentais prenne brusquement fin. C’est ce qui s’est passé. En lisant beaucoup d’articles sur la dépendance affective, j’ai appris que plusieurs personnes dépendantes attirent et sont attirées par des personnes contre-dépendantes. Ma dernière copine correspond en tout point aux descriptions des personnes contre-dépendantes. Plutôt distante et inconfortable dans l’intimité, elle présentait des difficultés à s’engager dans des relations amoureuses (selon ce qu’elle m’a révélé sur ses précédentes relations) et à s’attacher à ses propres enfants qu’elle ne voyait que très rarement. Elle avait peur de dépendre de quelqu’un d’autre. Elle m’avait dit que c’était difficile pour elle de faire confiance à quelqu’un. Elle avait eu une enfance malheureuse, plutôt solitaire et privée d’amour et d’affection de ses parents.
J’ai fait un fou de moi après la rupture en lui dirigeant plusieurs courriels (non désirés) pour lui expliquer que je faisais une démarche en psychologie pour régler mon problème de dépendance affective. Je lui demandais de me laisser une chance, de revenir avec moi, affirmant que je ferais les ajustements nécessaires afin qu’elle ne se sente plus étouffée dans notre relation. Pendant notre relation, on se voyait pratiquement tous les jours mais seulement pour deux ou trois heures. J’essayais de lui laisser du temps pour elle, pour voir ses amis. J’étais prêt à lui laisser encore plus de temps, d’accepter de la voir que quelques jours par semaine pour être encore avec elle. Voyant qu’elle ne répondait jamais à mes courriels, je me suis fâché et lui ai envoyé un courriel de reproches, lui faisant part de ses propres difficultés relationnelles, de sa contre-dépendance. J’imagine qu’elle n’a pas dû apprécier. Je l’ai rencontrée sur le trottoir quelques mois après la rupture. Elle m’a alors dit que tout au long de notre relation, elle m’avait considéré simplement comme un ami. Cela a été extrêmement difficile à entendre. Je me suis mis à me dévaloriser, à me victimiser et je me dis que je ne suis pas assez bien et ne mérite pas d’être aimé. J’ai été tellement déprimé après cette rupture. Je l’ai recontactée récemment pour lui présenter mes excuses en regard aux reproches que je lui ai adressés. Toujours le silence radio. Je me sens moins que rien, me disant que je ne vaux même pas une réponse. Je présume qu’elle souffre elle aussi même si je n’ai aucun moyen de le savoir. J’aimerais tellement que nous puissions nous aider mutuellement à surmonter nos difficultés relationnelles et à ne plus avoir peur de se montrer vulnérable. Cela fait partie de ma conception du couple, le support, l’entraide et la communication. Étant conscient de mes difficultés et en partie des siennes, je crois que je serais la meilleure personne pour l’accompagner et pour nous faire évoluer ensemble. J’ai toujours été du type « Sauveur ». Je sais cependant que je ne peux pas l’aider si elle ne désire pas obtenir d’aide.
Je sais qu’elle ne reviendra jamais avec moi mais je suis incapable de lâcher prise et de cesser d’espérer. Je la vois passer souvent devant chez moi sur le trottoir. Je me sens tellement rejeté par ses silences et j’ai une immense peur qu’elle me juge d’être dépendant affectif et d’avoir été si déprimé après la rupture. Comment m’en sortir? Je ne sais plus quoi faire pour l’oublier. Déménager dans un autre quartier pour ne plus la voir passer sur le trottoir devant chez moi? Merci Sandrino.
Paul F.
Bonjour Paul,
Comment t’en sortir ? En arrêtant de te dévaloriser. En arrêtant de céder à ta dépendance.
En apprenant à te respecter et à te valoriser plutôt qu’à te mettre au service de tes partenaires.
Certes, tu peux déménager mais cela ne résoudra pas ton problème de dépendance et de dévalorisation.
Peut-être pourrais-tu accepter tout simplement que cette femme a un profil évitant et que cela ne pouvait pas fonctionner, ni avec toi, ni avec un autre puisqu’elle se protège en fuyant l’attachement.
Et bien sûr, pour t’en sortir, je te conseille de travailler sur ta dépendance et donc de développer l’estime que tu te portes.
Tu as de la valeur, tu n’es pas moins bien que les autres, tu mérites d’être heureux mais cela, tu dois l’ancrer en toi !
J’espère que cela t’aidera.
Sandrino
Bonjour, je me retrouve un peu dans cette situation, j’ai vécu une belle histoire pendant 11 ans avec un homme qui est malheureusement décédé, 3 ans après j’ai eu une aventure de 4 mois environ avec un homme que j’ai fini par quitté car il était instable et indécis, puis de nouveau 3 ans après, je rencontre un homme avec qui ça se passait bien au début mais qui est devenu de plus en plus distant et à fini par me quitter au bout de 9 mois car il n’a rien à me reprocher mais il a peur de s’engager et de souffrir. J’admets ne pas avoir confiance en moi, est ce que le « soucis » viendrais de là ? Je n’ai que 34 ans mais à force d’être déçue, il y a des moments où je désespère d’être à nouveau heureuse en amour un jour. En vous remerciant par avance pour votre réponse.
Bonjour Clémence,
Il est probable que vous provoquiez ces réactions à votre insu. Avez-vous lu mon livre « Pour que l’amour dure » ?
J’y explique en détail de nombreux éléments qui vous aideront à identifier et ne pas répéter ces schémas pour mieux réussir vos prochaines histoires.
Bonne journée